Séances de mouvement régénérateur proposées les jeudis soirs au Jardin intérieur par Xavier de Joybert, élève de Maître Itsuo TSUDA.
En 2015, à partir de 19h30, les jeudis 5 mars, 2 avril, 7 mai et 4 juin.
Pour plus de renseignements contactez nous au 0466261683.
» Le Mouvement régénérateur se pratique par la suspension momentanée du système volontaire. Il ne nécessite aucune connaissance, ni technique. Au contraire il faut nous en décharger. La recherche d’une finalité préalablement déterminée ne fait qu’entraver l’évolution naturelle de notre être.
Le principe que nous avons formulé est donc :
« SANS CONNAISSANCE, SANS TECHNIQUE, SANS BUT »
Pour qui voit le Mouvement régénérateur pour la première fois le spectacle est assez surprenant. Comme on est accoutumé à des mouvements plus ou moins contrôlés, intellectualisés, voire même recherchés, un mouvement qui dépasse le cadre volontaire fait penser à la maladie, à la folie, ou à l’hypnose; le Mouvement régénérateur semble se prêter à de telles interprétations.
La vérité est tout autre. Pendant le Mouvement, le conscient, au lieu d’être angoissé comme celui d’un malade, reste calme et serein. Au lieu d’être confus comme celui d’un fou, il reste lucide.
Au lieu d’être cerné et limité comme celui d’un hypnotisé, il reste libre.
On n’exécute pas le Mouvement régénérateur. C’est lui qui se déclenche, en répondant au besoin de l’organisme.
Etant donné que ce besoin diffère d’un individu à un autre, et chez le même individu, d’un moment à l’autre, il ne peut y avoir aucun mouvement uniformément programmé. De ce fait, rien n’est aussi facile que de dévier ce qui est naturel, en ajoutant quelques « ingrédient séducteurs ».
Théoriquement, il existe deux formes de Mouvement régénérateur :
- l’une existant de fait chez tous les individus, sous forme de réactions naturelles de l’organisme, telles que: bâillement, éternuement, agitation pendant le sommeil, etc.;
- l’autre, dont la formule a été mise au point il y a un demi-siècle par Maître Haruchika Noguchi.
C’est cette dernière forme que nous pratiquons.
Pour s’initier au Mouvement, il est souhaitable d’attendre que l’on ait atteint un certain degré de maturité mentale et que toutes les solutions proposées soient remises en question. Il ne faut l’imposer à personne, pas même à votre famille, et pas n’importe quand. Il est essentiel que le désir germe en soi pour le retour au naturel. On n’arrache pas les fruits avant qu’ils ne soient mûrs.
Le Mouvement régénérateur ne constitue pas un apport extérieur. Il trace le chemin pour la
découverte de soi en profondeur. Ce chemin n’est pas en ligne droite vers le paradis, il est
tortueux.
C’est à chacun, à sa propre responsabilité, de trouver son unité d’être.
A mesure que le corps se sensibilise, il peut se produire le réveil de sensations perturbantes, ce qui rebute les gens qui n’ont pas une bonne compréhension au départ.
Le mouvement, après avoir atteint des intensités très marquées, se calme graduellement. Il devient plus subtil. La respiration s’approfondit. Le mouvement finit par coïncider avec le
mouvement dans la vie quotidienne, lequel, devenu tellement naturel ne nécessite plus de faire quelque chose de spécial.
Le terrain sera alors normalisé.
Cette normalisation n’est pas simplement physique, mais aussi psychique. Une nouvelle
perspective se crée à mesure que se développe l’aptitude à la fusion de sensibilité qui affecte nos rapports humains et nos réactions au milieu ambiant.
Si cette fusion élargit l’ouverture de notre esprit, on atteindra l’état du non-corps et non-mental.
C’est alors qu’on découvrira que l’homme est foncièrement LIBRE. »
Itsuo Tsuda
- Article paru dans « principes de santé »
extrait : « La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de réveiller cette « voix du corps » afin que l’organisme soit à nouveau capable d’exprimer clairement ses besoins. C’est ce qu’expérimentent les personnes qui pratiquent ce que l’on appelle « mouvement régénérateur » : au cours des séances, elles coupent toute activité volontaire et donnent carte blanche aux réactions spontanées de leur organisme. Celles-ci pourront être très diverses (mouvements, remontées d’émotions…), mais elles auront toutes, par la suite, un effet régulateur.
Les pratiquants remarquent ainsi que leur corps retrouve peu à peu sa sensibilité et sa réactivité, les deux fondements d’une santé autonome. Il redevient capable de détecter les anomalies et de déclencher de lui-même les réactions appropriées à leur régulation. »