SOIREE THEMATIQUE

le 16 novembre
à partir de 19h sur ZOOM

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Lou Yan vous propose un atelier conférence sur le thème de l’immunité : il répondra à toutes vos questions !

Compris dans l’adhésion pour les adhérents ITCCA
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VIDEO

bientôt disponible

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Le centre de formation prépare des tutoriels, conférence en rediffusion, etc : une vidéo sur e thème de l’immunité est en cours de montage…

 

ARTICLE

L’immunité est un sujet brûlant de l’actualité. Cependant nous pouvons remarquer que cet aspect de la santé n’est pas présenté comme une priorité dans les médias. Nous entendons parler des gestes barrières et de tout ce qui peut éviter la propagation du virus, mais pourquoi ne pas parler de tout ce qui peut renforcer l’immunité ?

Je voudrai ici apporter un point de vue mettant en perspective les moyens mis à notre disposition par le Jardin Intérieur afin de lutter contre les causes des baisses immunitaires.

Notre regard bien que se basant sur des constats déjà vieux de plusieurs décennies semblent encore trop novateurs pour être rentrés dans les informations essentielles transmises par les médias.

Comme tout ce qui est nouveau on commence par en rire, puis on le dit dangereux, puis cela devient évident et normal… Ce fut le cas du yoga dans les années 30, du tai chi chuan dans les années 70, et c’est aussi le cas des lieux alternatifs tels que le nôtre où nous avons associé différentes pratiques corporelles et méditatives à des thérapies holistiques.

 

Relation entre les biofeedback hormonaux, le stress et l’immunité

Sans entrer dans les détails des feed-back hormonaux, il est possible de comprendre simplement certaines interactions entre le stress et l’immunité qui sont indissociables.

 

Il existe un stress positif qui prépare à l’action. Lorsque cette préparation hormonale est activée, si le sujet est entravé dans sa démarche, il y a inhibition d’action. Le stress positif devient stress négatif. Pourquoi ? Parce qu’il y a des tensions non résolues. Le corps installe alors un état sympathico-tonique chronique qui perturbe l’immunité.

Ce déséquilibre du système nerveux végétatif à plusieurs causes :

– l’inhibition d’action

– le niveau de compétence dépassé : dans tous les domaines ainsi que professionnellement, le stress accompagne systématiquement le moment où l’on se sent dépassé par les événements, incompétent dans ce que l’on fait

– les chocs répétés : sans un temps de récupération adéquat au niveau physique, psychique et affectif, l’épuisement entraîne une augmentation des taux de cortisol et d’adrénaline et donc un état sympathico-tonique chronique

 

En résumé

Le stress est une réponse active de survie, il doit rester ponctuel, et n’être utilisé qu’en cas de réel besoin. Or notre mode de vie sollicite infiniment trop tous nos systèmes d’adaptation.

 

Les facteurs d’une bonne immunité

Mon vieux maître disait toujours que nous devions respecter quelques principes de base pour être en bonne santé, prévenir la maladie avant qu’elle n’arrive :

 

  • Le principal élément est le QI contenu dans l’air et sa captation par des exercices en pleine nature. Pour que le sport est une réelle efficacité au niveau de l’immunité il faut pratiquer une demi-heure sans interruption : ce n’est pas pour rien que la forme du TCC dure environ une demi-heure, c’est le temps nécessaire pour l’équilibre du système nerveux autonome et une activation de la régulation cardio-vasculaire.

  • Le sommeil. L’importance du sommeil est très connue en Chine puisque la moyenne nationale est de 9h15 alors qu’elle est de 7h15 en France. Il est très mal venu de faire la sieste chez nous, alors qu’en Chine tout le monde quelque soit sa condition sociale fait la sieste.

     

  • L’hydratation. Il faut boire beaucoup d’eau et si possible de source ou alors dynamisée.

     

  • Le soleil, la lumière, qui agit d’une façon notable sur la dépression.

    Puis nous avons la connivence du vivant. Les nourritures affectives, et celle qui élève les âmes vers l’esprit sont des facteurs antistress, qui améliorent l’immunité. Lorsque l’on apprend, que l’on se cultive, que l’on devient capable de changer de point de vue assez facilement, que l’on devient nuancée, susceptible de penser sa vie avec plus de responsabilités, alors le niveau relationnel s’améliore, et le rayonnement que nous avons devient un vrai médicament pour notre immunité. En effet ce rayonnement relationnel accompli met en jeu l’hypophyse qui est le chef d’orchestre des glandes endocrines. Cela a pour effet de réguler la thyroïde, et le thymus. Le thymus est le lieu du corps où les anastomoses entre les ganglions lymphatiques et le système lymphatique sont les plus denses, ce qui signifie que la fabrication des lymphocytes T, déterminants pour l’immunité, va être notablement amélioré si l’on a des relations justes avec notre entourage.

    Cela signifie prendre ses responsabilités, envers soi-même et envers les autres, rester présent à soi-même et à l’écoute du monde. 

Je ne pense pas aller trop loin en disant que celui qui a la capacité de vivre non pas c’est passions multiple mais la passion avec un P majuscule comme pourrait le dire Spinoza , diminue les risques de tomber malade par déficit immunitaire.

 

Ce qu’il ressort des expériences de laboratoire connues depuis des lustres c’est que la pire chose pour l’immunité et la dépossession de soi-même. À notre époque cela s’appelle le stress chronique. C’est le principal facteur d’une mauvaise immunité. Vous pouvez vous poser la question de votre immunité si vous ressentez une fatigue chronique, si la cicatrisation des petites plaies est longues voire impossibles, si bien sûr il y a des infections à répétition avec ou sans raison connue, et enfin si vous avez un état inflammatoire chronique que ce soit au niveau digestif ou articulaire.

 

Le stress chronique et les peurs qu’il entraîne peut occasionner une modification de la production de globules blancs, être à la source des inflammations chroniques ainsi que de l’anxiété.

Les compensations dues au stress apparaissent sous forme de tabagisme, d’alcoolisme, d’addictions multiples notamment au sucre. La perte de sens due à un trop grand éloignement de soi peut apparaître également sous forme de boulimie et d’anorexie.

 

Un peu d’histoire et sociologie

Pourquoi cet anglicisme , «stress» négatif a-t-il pris tellement d’importance et depuis quand? L’origine de ce déséquilibre chronique prend sa source dans l’industrialisation de l’Europe à la fin du 18e où l’homme, au lieu d’être soulagé par les machines se trouve lentement déposséder de lui-même.

Les grandes guerres du 19e et 20e ont provoqué une nouvelle maladie que nous appelions alors la neurasthénie. En se relevant de la deuxième guerre mondiale, la perte de sens due à la prolifération technologique a fait plonger les travailleurs incapables de s’adapter à ce mouvement qui commençait à devenir très rapide sinon inhumain. Nous avons appelé cela la dépression nerveuse, ce qui n’était qu’une continuation de la neurasthénie.

Puis dans les années 70, le stress est apparu lorsque les deux conjoints durent travailler à l’extérieur en assumant pour autant les tâches inhérentes à la famille.

 

Au XXIe siècle, la progression par des billiards de fois de l’outil informatique a mis en évidence que le gap ne cessait de grandir entre notre capacité d’adaptation et les progrès de l’intelligence artificielle ainsi que des méthodes extrêmes de management. Une nouvelle maladie est née que nous appelons burnout.

Cette maladie correspond à la nouvelle forme de la dépossession de soi-même. C’est-à-dire que quelqu’un tombe malade après avoir fait tous les symptômes du stress et de la dépression, par épuisement total. Mais cet épuisement n’est pas dû à ce qu’il ait trop travaillé, mais il est dû à ce qu’il ait travaillé à côté de lui-même, en ne se respectant pas, voire en s’oubliant totalement. Alors lorsque les symptômes commencent, il y a un épuisement chronique datant souvent de plusieurs années. L’immunité est à son plus faible ; la personne, très fragile, doit absolument faire une pause longue et réelle. Ceux qui veulent reprendre le travail après un burnout, trop rapidement, se retrouvent devoir assumer avec des médicaments pour compenser leurs problèmes de système nerveux. En général je constate que chez ces personnes qu’ il y a de nombreux symptômes d’inflammation, avec le cortège de douleur et de problèmes digestifs récurrents que cela occasionne.

 

Ce que nous proposons au Jardin Intérieur

Le Jardin Intérieur est un lieu alternatif mettant en relation des passerelles entre les thérapeutes alternatifs, holistiques et les pratiques de santé telle que le yoga, le tai chi, le qi gong et la méditation. C’est également un centre de formation qui considère la nécessité de transformer les situations de l’ancien monde vers le Nouveau Monde en évitant les ruptures brutales. Nous essayons d’insuffler dans cette bulle de conscience au cœur de la ville, des principes permettant l’ouverture de l’esprit à de nouvelles valeurs, celles qui nous permettront de vivre en étant nous-mêmes, heureux et responsable.

 

Quelques pistes pour changer de point de vue sur nos relations au monde

Du point de vue de l’énergie le corps hormonal est le médiateur entre le corps physique (au sens strict peut être définie comme le corps vibratoire, donc le corps énergétique) et le corps chimique (au sens strict peut-être défini comme le corps matériel mais hélas on appelle ce corps matériel le corps physique ça ne simplifie pas les choses !). Autrement dit entre le corps énergétique et le corps matériel il y a ce lien infinitésimal que l’on appelle l’hormone.

 

Dans toutes les traditions qui s’intéressent à la hiérarchisation des centres énergétiques on trouve à quelques exceptions près le même schéma. Les hormones qui correspondent au centres énergétiques sous diaphragmatiques sont les réponses chimiques à des émotions fondamentales de la vie brute.

Ces hormones sont là pour préparer à des réponses de survie. Elles ne doivent pas devenir un mode de réaction habituel car cela provoque le stress chronique et son cortège de symptômes dont la baisse immunitaire.

 

Le point de vue de la psychoénergétique chinoise

Le premier centre (basal) : se réfère au territoire, à la mère, au genre, au sexe, au droit d’exister, à l’argent.

Nous pouvons observer un stress et des inflammations chroniques avec douleurs articulaires chez les préadolescents qui se trouvent confrontés à un problème de genre. La confusion ou la négation des genres, de plus en plus fréquentes avec troubles de l’anxiété, du sommeil, de l’immunité, troubles inflammatoires, entraînent des compensations d’hyperactivité, d’automutilation, de suicide. Je préfère ne pas donner les chiffres tellement ils sont inquiétant. Ces problèmes d’image et de confiance en soi viennent en premier lieu de l’effet abominable des réseaux sociaux (voir le documentaire Derrière nos écrans de fumée sur Netflix). Si on ne répond pas à certains canons esthétiques, à la norme, il est très difficile de se faire adopter par un réseau. La superficialité de tout cela est laissée à votre appréciation. En tout état de cause les effets d’une double vie virtuelle peuvent être catastrophiques si ils ne sont pas compensés par un bon sommeil, du soleil et de l’eau, de l’air pur et de l’amour, tout ce qui fait que la vie est un vrai bonheur est une merveille en soi. Les choses simples améliorent l’immunité c’est certain.

Le deuxième centre (sacré) : relations avec l’autorité, la place dans la société, la structure de la personnalité, la capacité du oui et du non, de savoir qui l’on est. Voir reconnaître ses désirs et les vivre, vaincre ses peurs, trouver le courage, respecter l’autorité et les autres est exercé la sienne.

L’anxiété vient de ne pas savoir qui l’on est, souvent par manque de confrontation aux autres, par manque de culture, de temps passé au repos dans la chambre comme nous dirait Pascal, car c’est notre pire défaut que d’être trop à l’extérieur sans nourrir par la lecture ou par la formation notre propre jugement qui ne soit pas une simple opinion. Développer une intelligence qui ne soit pas issue d’un unique domaine mais dont les recoupements nous fassent comprendre réellement quelle place nous pouvons tenir dans cette société, quelles responsabilités prendre sans qu’elle soit ni trop ni trop peu, adapter profondément à nos valeurs et notre conscience. Nous sommes au niveau des glandes endocrines surrénales en relation avec les hormones du stress. C’est dire combien la prise en compte de tous ces facteurs est important pour que l’alternance entre l’action et le repos, le stress et le non stress puisse établir une balance juste dans le système nerveux autonome, et par ricochet à notre immunité.

 

Le troisième centre (plexus solaire) : il concerne les émotions, l’affectif, il est en relation avec l’imaginaire, les désirs, l’inconscient, les produits des champs magnétiques qui envoient des tentacules dans l’espace-temps, et nous permet de provoquer des rencontres, des coïncidences, de réaliser un champ de futur positif.

La stagnation énergétique dans le plexus solaire provoque un filtre d’hyper réactions des perceptions amplifiées par l’angoisse en un mouvement intérieur incontrôlable, une agitation permanente.

La civilisation de l’image telle que je les décrites précédemment, exerce une pression permanente sur la personnalité afin qu’elles soient conformes et acceptées par le groupe. Le stress se manifeste lors d’un rejet, mais se faire accepter est également très stressant puisque on est obligé de s’éloigner de soi-même la plupart du temps ou de taire qui l’on est en se coupant de nos valeurs et en se réfugiant inconsciemment derrière un masque.

 

Ces trois centres énergétiques sont en relation avec la peur, le doute, l’anxiété, les émotions dites négatives et tout le travail consiste à transformer ces émotions négatives qui provoquent du stress et une baisse d’émotions positives participant au centrage et à l’équilibre corps – psychisme – esprit.

Au Jardin Intérieur nous proposons une technique inédite de résolution du stress post-traumatique. Cette technique est en rapport avec le thymus et le mouvement profond de vie, la mer du sang. Sans rentrer plus dans la technique proprement dit, sachez que la cohérence cardiaque, l’acceptation, la bienveillance et l’amour de soi sont à la base de ces découvertes originales effectuées au sein du cercle de recherche en énergétique humaine appliquée de Lemniscate Processus.

 

Le Jardin Intérieur propose également des pratiques pour contacter la vie et habiter son corps différemment. Le tai chi est un outil merveilleux de résilience, tout comme la méditation qui amène des régulations nerveuses qui ne sont plus à démontrer. Le yoga quant à lui est un excellent travail sur les tensions, la respiration comme le qi gong qui permet de ressentir les souffles et de comprendre l’unité de la vie.

 

Pour conclure

Il est maintenant évident que le monde des thérapies énergétiques jusqu’alors moqué, puis montrer du doigt, devient aujourd’hui la meilleure manière d’aborder le redressement du navire.

Il ne faut pas tirer sur la barre avec violence, ce qui épuiserait encore ses forces musculaires déjà affaiblies, mais apprendre à respirer avec la mer, les vents et le soleil, et redresser d’une façon souple mais ferme, la barre pour reprendre notre cap vers le Nouveau Monde.

 

Lou Yan, VI XI 2020