Les trois faisceaux de conscience

 

Illustration sur les barrières énergétiques et tensions
 

Pouvons-nous imaginer que nous vivons dans un petit monde que nous avons nous-mêmes décidé, d’une manière ou d’une autre, consciemment et inconsciemment ? Notre conditionnement, qui définit la condition humaine, propose en fait un cadre de vie qui, parce qu’il est limité, est adapté à ce que nous avons à vivre et à ce que nous pouvons supporter sans angoisse.

La puissance de vie en nous, comme pourrait l’affirmer Nietzsche, demande à être reconnue puis acceptée et aimée : deviens ce que tu es, aime ce que tu deviens. La liberté se trouve dans l’acceptation de cette puissance de vie qui attend patiemment, de notre conscience objective, une adhésion totale à la vie, une conversion du moi psychologique qui devient souple, adaptable, dans un mouvement permanent d’intelligence. Le réel n’apparaît qu’à celui qui accepte le processus de désidentification de la personnalité psychologique. Les champs de réalité évoluent avec notre capacité d’orienter le faisceau infime de notre conscience objective, pour l’exploration du non conscient.

Ce que nous apprennent les sciences cognitives

Il est vain de vouloir augmenter le faisceau de conscience au-delà d’une certaine limite qui relève de la construction de la personnalité. Tout ce que nous devons faire ensuite, c’est apprendre à diriger cet infime faisceau de conscience vers des zones nouvelles de la puissance de vie établie en nous.

Telle est la fonction véritablement efficace de la conscience. Orienter le (triple) faisceau de la conscience permet de réaliser l’unité entre le non conscient et la conscience, et cette unité rend possible le processus de réintégration à la conscience universelle.

La méthode – Vigilance, observation, attention

Orienter la conscience vigilante permet d’explorer et de connaître les arcanes du corps physique. Ceci participe au processus de désidentification de la matière.

Orienter la conscience d’observation permet d’explorer et de connaître les arcanes de l’âme. Ceci participe au processus de désidentification des fonctions psychologiques et des émotions.

Orienter la conscience nommée attention permet d’explorer et de connaître le passage du vide menant à l’être, établissant ainsi un lien de permanence entre le corps, l’âme et l’esprit.

La conscience humaine pourrait être une synthèse multiforme de ces trois faisceaux de conscience – et au final ce ne serait encore qu’un faisceau extrêmement réduit dans un processus de réintégration à la conscience universelle.

 

Est il possible d'envisager que nous vivions dans une réalité construite sur mesure par chaque être humain?